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non fiction - Page 5

  • La raison du commun : pour une politique de l'inappropriable

    Résumé : Un livre qui constitue une réflexion prenant pour objet la « raison du commun » et cherchant, en référence aux mouvements politiques qui entendent lutter depuis une vingtaine d'années contre la rationalité néo-libérale, à poser les bases d'une politique de l'émancipation qui   institue le commun, non en tant que propriété collective, mais en tant qu'inappropriable.

    Le nouveau livre de Christian Laval et Pierre Dardot Commun. Essai sur la révolution au XXIème siècle paru il y a peu aux éditions La Découverte constitue une réflexion prenant pour objet la « raison du commun » et cherchant, en référence aux mouvements politiques qui entendent lutter depuis une vingtaine d'années contre la rationalité néo-libérale , à jeter les prémisses d'une politique de l'émancipation dont l'objectif est de créer des institutions authentiquement démocratiques permettant le déploiement d'un agir commun . L'une des grandes forces de Commun est précisément de réfuter le partage binaire entre l'ordre de la théorie et celui de la pratique, en refusant toute approche qui partirait d'une définition abstraite du commun et tenterait d'en déduire artificiellement une politique, mais de prendre pour point de départ l'expérience politique du commun telle qu'elle a pu se vivre au travers des différentes formes d'action et de discours qui ont au cours des deux dernières décennies contesté la logique d'extension du mode d'appropriation privée à toutes les sphères du social, individu inclus .

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  • Non Fiction : Vacarme fait retentir sa définition du fascisme

    À l’heure où l’on fait le constat amer de la vague populiste, nonfiction.fr vous propose de lire un texte collectif   paru dans le numéro 65 de la revue Vacarme à l’automne dernier intitulé « une vie non-fasciste nouvelle introduction ». Echos contemporain à la préface de Foucault dans l’Anti-Œdipe de Deleuze et Guattari, cet article propose de combattre la source de la « pensée fasciste » : celle qui prend ses germes d’abord individuellement en chacun de nous, et semble éclore aujourd’hui dans toute l’Europe.

    « Nous tenons encore à employer le mot « fascisme ». On ne peut pas renoncer à employer un tel terme au nom de sa confusion avec d’autres formes peu sympathiques de politique (populisme, racisme ordinaire, autoritarisme classique…), puisque le propre du fascisme est justement de tout confondre, de tout mélanger, de tout ensorceler.

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  • Non Fiction : Les enjeux urbains de la métropole du XXIe siècle

    Résumé : À l'heure de la métropolisation, différents experts (urbanistes, anthropologues, sociologues, chercheurs) questionnent la ville (principalement celle du Sud) du XXIe siècle.

    Le monde ne cesse de s’urbaniser (5 milliards d’urbains en 2030), les mégalopoles de se multiplier et le nombre de citadins dans les pays du Sud d’augmenter. Alors que la métropolisation devient toujours plus galopante dans le monde, des experts (urbanistes, anthropologues, sociologues) ont voulu appréhender les nouveaux défis urbains qui secouent notre planète. 

    Cet ouvrage - écrit sous la houlette de Françoise Lieberherr-Gardiol, anthropologue qui travaille sur les thématiques de développement urbain et German Solinis, architecte et urbaniste fonctionnaire à l’UNESCO - privilégie la transversalité puisque des auteurs comme Daniel Biau, ingénieur civil ou Isabelle Milbert, professeur à l’IHEID ont également été sollicités pour écrire ce recueil.

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  • Non Fiction - Penser la relation culturelle, un regard français

    Résumé : Rarement une publication française n'aura aussi bien approché, décortiqué, pensé et mis en perspective la thématique de l'influence culturelle. Une œuvre collective, rassemblant les travaux d’un colloque prenant source dans le séminaire "Histoire des relations culturelles internationales" de l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP). La direction de l’ouvrage, assurée par Anne Dulphy, Marie-Anne Matard-Bonucci, Pascal Ory et Robert Franck, s’avère à la hauteur de l’enjeu.

    A l'heure où la France réfléchit à son influence culturelle, délaissant la notion de soft power pour celle de puissance d'influence proposée par Laurent Fabius  , actuel Ministre des Affaires étrangères, cet ouvrage permet de retracer les spécificités de l'approche française en termes de relations culturelles internationales au XXe siècle ; particularités qui impactent aujourd'hui directement non seulement l’action culturelle extérieure de la France, mais aussi sa stratégie globale sur la scène internationale. En effet, le XXe siècle, période étudiée dans ce livre collectif issu d'un colloque, apparaît à la fois comme le creuset historiographique de l'histoire des relations culturelles internationales en France, mais aussi comme la période d'édification d'une nouvelle forme d'influence culturelle au travers d'une culture globalisée et de marché. Cette tension entre la diplomatie culturelle traditionnelle et la culture mondialisée émergente est perceptible en creux de cette publication nécessaire, sinon capitale pour l'étude des relations culturelles internationales, un pan relativement délaissé, pas seulement par les historiens, mais aussi par de nombreuses autres disciplines. Pascal Ory le souligne d'ailleurs en introduction lorsqu'il évoque une « relation culturelle [arrivant] bonne dernière au rendez-vous de l'histoire »   en France, alors que l'Etat, qui a placé la culture si haut au cours des siècles, semble désormais avoir pris un retard certain face aux Etats-Unis, à la fois dans l'étude des phénomènes et dans la mise en œuvre d'une stratégie culturelle adaptée au monde du XXIe siècle.

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  • Non Fiction : Repenser l’urbanisme

    Résumé : Une fenêtre ouverte sur des modes de pensée différents à l’attention des élus politiques, des citoyens, des professionnels et des scientifiques pour construire « une démocratie écologique dotée d’une éthique de l’environnement urbain ».

    *Article publié en partenariat avec la revue Urbanités.

    Le philosophe Thierry Paquot a choisi de s’entourer d’auteurs venant d’horizons scientifiques et professionnels divers pour nourrir une réflexion sur les enjeux de la ville de demain dans une approche transdisciplinaire. L’américaniste et politologue Sophie Body-Gendrot, la philosophe Chris Younès, l’architecte Frédéric Bonnet, l’ingénieur Jean-Marc Offner et l’économiste Vincent Renard ont en commun d’avoir participé au Comité de rédaction de la revue Urbanisme dont Thierry Paquot fut l’éditeur de 1994 à 2012. Cet ouvrage est le fruit d’une journée d’études organisée le 30 mai 2012 par l’Institut CDC pour la Recherche.

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  • Non Fiction - Les défis et déséquilibres induits par l’injonction à la métropolisation aux Suds

    Résumé : La compétitivité urbaine analysée comme une idéologie et ses effets socio-spatiaux dans les villes des Suds.

    Si la compétitivité est une notion discutée depuis longtemps par les économistes, plus récemment par les géographes (Ardinat, Géographie de la compétitivité, 2013) à l’échelle des nations, la compétitivité urbaine était un domaine réservé depuis les années 1980 au marketing ou aux finances publiques locales (Bouinot, La compétitivité urbaine, 2002). Capacité pour un territoire d’en concurrencer un autre, la notion de compétitivité urbaine se définit par un ensemble de discours et d’outils, appliqué à l’entité urbaine, promouvant la conformité normative aux désirs des acteurs financiers globaux. La comparaison (ou benchmarking) et le classement (ou ranking) sont les deux principales manifestations de cette volonté d’apparaitre comme « bon éléve » appliquant les « bonnes pratiques ».

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  • Non Fiction : Le monde est-il à vendre?

    Résumé : Sur quoi pouvons-nous fonder une nouvelle idée du "commun" qui échappe à la nostalgie et au consensus ? Telle est le point de départ qui motive une longue quête de la part des auteurs, laquelle aboutit à renouveler l’idée de révolution. -->

    L’ouvrage est conséquent, 594 pages ! Mais l’ampleur de l'exploration est à la mesure d’une question qui ne saurait être traitée ni n’importe comment, ni sans détails, celle de refonder le "commun" au XXIe siècle dans une perspective d’émancipation, tout en rappelant que, contrairement à ce que beaucoup assènent, il n’y a pas de disposition originelle au commun au point qu’on pourrait y entrer de l’extérieur (par contrat ?), ni de disposition originelle du commun (une terre, une culture, une identité,...). Le "commun", de surcroît, est devenu la catégorie centrale de l’anticapitalisme contemporain. La militante indienne Vandana Shiva explique fort bien qu’il est urgent de se battre contre les privatisations de biens qui devraient demeurer "communs": l’eau, la biodiversité, la culture, la santé, ... En somme, la catégorie de "commun" pourrait devenir une catégorie permettant de mettre en question le capitalisme, en échappant non moins à toute nostalgie du socialisme étatique, ainsi qu’à tout monopole d’Etat sur des services publics bureaucratisés.

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  • Non Fiction : Mediapart et le pouvoir. Entretien avec Edwy Plenel

    Dans cet entretien, réalisé par Damien Augias avec la participation d'Adrien Pollin, le journaliste Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde (de 1996 jusqu’à sa démission en 2004) et fondateur de Mediapart (depuis 2008), propose une réflexion sur la relation complexe et démocratiquement décisive entre journalisme et politique, ou, plus précisément, entre les journalistes et le pouvoir. Auteur de deux récents essais à ce sujet, Le droit de savoir  et Dire non , Edwy Plenel considère notamment, à rebours de nombreux éditorialistes « mondains », que la source et la force du journalisme doivent être puisées, comme le fait selon lui Mediapart, dans l'investigation et dans l'indépendance vis-à-vis de tous les pouvoirs, qu'ils soient politique ou économique.

    A l'aune des nouvelles révélations de Mediapart au sujet d'Aquilino Morelle, conseiller de François Hollande, cet entretien de fond est au cœur de l'actualité.

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  • Twitter : moteur et vitrine du monde moderne ?

    Résumé : De blagues aux déclarations officielles en passant par des propos haineux, les tweets bouleversent la société de communication bien au-delà de nos écrans.

    Depuis son essor dans les années 90 et sa "démocratisation" dans les années 2000, Internet a apporté dans sa "révolution" une gamme de nouveaux outils de communication pour la majorité gratuits et inédits, devenue pour la plus jeune génération un habitus social : adresses mail, MSN messager (chat internet lancé en 1999), Skype (logiciel gratuit de visioconférence depuis 2003), Facebook (réseau social qui fête ses dix ans) et depuis cinq ans : Twitter.

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  • Arendt et le temps de l'action

    Résumé : Marc Le Ny propose de relire les écrits d'Arendt, considérés dans leur intégralité, en démontrant de manière très convaincante que la question du temps en constitue l'un des fils directeurs privilégiés.

    Dans l’excellente préface que Paul Ricœur avait signée en 1981 pour l’édition française de Condition de l’homme moderne d’Hannah Arendt, celui-ci faisait remarquer avec une remarquable clairvoyance que "la constitution temporelle des activités" qu’Arendt distingue tout au long de l’ouvrage "fournit la ligne directrice" de son anthropologie philosophique  . Plus précisément, l’originalité ne réside pas tant dans l’intégration du temps dans la compréhension de l’existence humaine (puisque, après tout, un tel trait n’est-il pas l’une des principales caractéristiques des philosophies existentielles et, au premier chef, de la philosophie heideggérienne ?), que dans le fait que cette description des temporalités de la condition humaine commande l’analyse des phénomènes politiques. Il ne suffit pas de dire qu’Arendt fait du temps une dimension des phénomènes politiques s’ajoutant aux autres dimensions qui leur sont constitutives, mais que la richesse des analyses qu’elle propose des phénomènes politiques tient dans une large mesure à la façon dont elle prend en compte de manière inédite leur temporalité, au point de promouvoir le temps au rang de catégorie centrale d’intelligibilité du politique.   

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  • Non Fiction - Paroles de ministres

    Résumé : À l'heure du remaniement, deux livres d'entretiens avec des anciens ou actuels ministres proposent une vision intéressante de ce que représente la fonction ministérielle au sein du gouvernement.

     

    À l'heure du remaniement ministériel et pendant que la presse se plaît à découvrir à qui échoient les portefeuilles ministériels, il est tout à fait recommandé de se pencher sur la lecture de deux ouvrages d'entretiens avec d'anciens (ou actuels) ministres, dont le but est de décrypter les coulisses de la répartition des postes de ministres au sein du gouvernement.

    Le premier ouvrage, Ministre ou rien. Confidences et règlement de comptes au sommet de l'Etat  de Jean-Michel Djian, est le fruit d'une série d'entretiens réalisés par l'auteur, producteur à France Culture et rédacteur en chef de la revue France Culture Papiers, avec 21 ministres, anciens ou actuels, au sujet de leur perception de cette responsabilité publique si particulière. Le second livre, Vu de l'Intérieur. Les ministres racontent les dessous de la Place Beauvau  du journaliste Laurent Huberson, propose une démarche similaire, mais en centrant son propos sur un seul ministère, et non des moindres, celui de l'Intérieur, offrant au lecteur des entretiens plus denses avec la plupart des ministres qui se sont succédé Place Beauvau depuis 30 ans (Pierre Joxe, Charles Pasqua, Philippe Marchand, Paul Quilès, Jean-Louis Debré, Jean-Pierre Chevènement, Daniel Vaillant, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Manuel Valls). Il est intéressant de noter d'ailleurs que ces deux ouvrages accompagnent deux documentaires du même titre que les deux livres, l'un diffusé en 2014 par France Télévisions, et l'autre diffusé en 2013 par Public Sénat, permettant au téléspectateur de découvrir les interviews des ministres sous une forme plus vivante.

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